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Arnaud Cohen initiated the Art Speaks For Itself Foundation to foster dialogue and exchange between social conscious curators and critical thinkers. In the face of an art world increasingly shaped by corporate interests, this conceptual work seeks to facilitate meaningful encounters set in convivial settings also with a view to break down traditional roles of spectatorship associated with performance. Since it's creation in 2014, ASFI has been exhibited and performed in numerous biennials around the globe (Venice and Bienalsur in 2017, Dakar in 2016, Cairo in 2015) and Museums (Tate Saint Ives, Untref Museum Buenos Aires).

For more information 

En Français, le texte de Claude Guibert  sur ASFI : Art Speaks For Itself, une stratégie alternative : http://imago.blog.lemonde.fr/2018/02/11/

Bienalsur 2017, Untref Museum, Buenos Aires, Argentina.

ASFI exhibited among legal foundations at Tate St Ives.

Bienalsur 2017, Buenos Aires, Argentina.

Venice Biennale 2017, Salon Suisse, Venice Italy.

Dak'Art 2016, Dakar, Sénégal.

Something Else Cairo 2015, Cairo, Egypt.

Diana Wechsler residency at ASFI Paris, with Georges Didi-Hubermann and Paula Aisemberg, 2015, Paris, France.

“L’artiste Arnaud Cohen nous a déjà habitué, depuis quelques années, à un positionnement inédit dans l’art contemporain...   ...Aujourd’hui l’éclairage de l’actualité offre l’occasion d’évoquer un projet beaucoup plus ambitieux que l’artiste a mis en œuvre en 2014. « J’ai crée fin 2014, explique-t-il, ArtSpeaksForItself, une œuvre immatérielle qui prend la forme d’une fondation.
(…) Paris peut donc, non plus comme un havre qu’il fut jusqu’en 1940 lorsque la ville abritait les artistes du monde entier, mais comme un hub, espace de passage et d’interconnexion que la ville est aujourd’hui, contribuer à une autre émergence que celle poussée par les grands groupes qui domptent chaque jour un peu plus les désirs et les pulsions des hommes et des femmes qui peuplent cette planète. . »
La première résidence de Art Speaks For Itself à Paris se concrétise lors de réunions dans son appartement parisien.
Dès l’année suivante la deuxième résidence se manifeste à Milan. Venus d’horizons multiples, de cultures diverses, les curateurs, critiques qui se sont retrouvés autour de l’artiste initiateur selon un protocole qu’il a mis au point, ont contribué à cristalliser cette réflexion pour mener à bien cet engagement pour une mondialisation alternative.
ASFI commence alors à laisser son empreinte à travers plusieurs manifestations internationales : Biennale du Caire, Biennale de Dakar, Biennale de Venise, Bienalsur et Musée Untref de Buenos Aires.
Cette œuvre n’est pas une production matérielle parmi d’autres. Elle n’est pas non plus une production purement conceptuelle. Elle met en mouvementt, sous la simple apparence d’une Fondation, quelque chose d’inédit : devenir le lieu géométrique à la fois d’une réflexion, d’une stratégie et d’un projet collectif. Cette action repose sur l’analyse critique que l’artiste fait du monde de l’art contemporain : avec le développement sans limite d’une mondialisation mercantile, la production artistique contemporaine doit se soumettre aux contraintes de la sphère marchande, satisfaire aux codes du luxe planétaire, servir aux exigences de la communication, accepter l’hégémonie de groupes puissants et sans frontières. Face à cet asservissement de l’art, c’est une volonté de résistance culturelle et artistique que soulève ASFI.
Aujourd’hui Art Speaks For Itself poursuit son aventure dans ce territoire intermédiaire entre conceptuel et matériel, imprimant discrètement sa marque au gré des circonstances et des opportunités. Depuis le 9 février le nom de cette œuvre fiction figure à côté de Fondations bien réelles sur certains des catalogues de la Tate Galllery, sur son portail Internet, et même sur les murs de St Ives, dans le cadre de l’exposition autour de Virginia Woolf et de l’influence de ses textes sur les arts plastiques. Cette pratique innovante se situe, au fil de ses manifestations, comme une sorte de stratégie alternative proposée au monde de l’art contemporain face à la domination sans partage d’un pouvoir monolithique, invisible et à l’image réductrice qu’il impose à l’art contemporain.”      Claude Guibert 2018

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