top of page
WOE 7 - Circe, 2024
WOE 10 - Amalthea and the Mermaids (as they meet in the multivers), 2024
WOE 9 - Pompeii, 2024
WOE 8 - The Pretenders, 2024
WOE 3b - Le Pliant, 2022-2023
WOE 2 - Le déjeuner sur l'herbe, 2022
WOE 1 - La Tapisserie d'Aubusson, 2017

Winter over Europe - Since 2017

This series presents old, out-of-date and sometimes very damaged tapestries representing bucolic scenes and on which the artist has intervened.
The first tapestry Winter over Europe (WoE 1, 2017) is based on a late 18th century Aubusson tapestry. In the foreground a couple of aristocrats are frolicking, in the background a river flows spanned by a bridge. The artist's intervention consists of creating a contemporary embroidery of a fire on this bridge. These flames symbolize both the destruction of our ecosystem, but also this growing desire of individuals and human groups, almost everywhere on the planet, to separate from each other or even fight it out. The aristocrats who gossip in the foreground symbolize the attitude of denial of reality which too often characterizes the elites.
This tapestry is the first in an ongoing series which since 2022 has included prints on canvas of images produced using artificial intelligence software which are re-embroidered onto the old tapestry. The assembly is there both to make the technological revolutions experienced palpable but also to underline the contrast between on the one hand the often manual creation of a "hot" tapestry where the material is very present, and on the other the glossy, smooth prints produced by the mechanical and digital world.
The example of Circe – WoE 7, 2024: Technically this work is an assemblage which combines an 18th century Belgian tapestry and printed images generated by AI. The material and technological contrast underlines the point of the work: The theme of the tapestry refers to an episode from Ulysses' odyssey. While on a perilous journey to reunite with those they love, Odysseus and his crew meet the sorceress Circe. She, through her magic and her practice of drugs, transforms them into pigs who, far from remembering their families who are waiting for them, only think about consuming what the magician provides them. In Cohen's eyes, this story well sums up the perilous situation we are currently going through: Social networks, fake news, virtual reality, everything conspires to make us lose contact with reality, the people and things around us, profit from frenzied individualism. Digital otherness acts on us like a hard drug that makes us dependent and isolates us by distancing us from the real world we are a part of and with which it is vital that we interact.



Cette série présente des tapisseries anciennes démodées et parfois très abîmées représentant des scène bucoliques et sur lesquelles l'artiste est intervenu.
La première tapisserie Winter over Europe (WoE 1, 2017) a pour base une tapisserie d'Aubusson fin XVIIIe. Au premier plan un couple d'aristocrates batifole, à l'arrière coule une rivière enjambée par un pont. L'intervention de l'artiste consiste en la réalisation de la broderie contemporaine d'un incendie sur ce pont. Ces flammes symbolisent à la fois la destruction de notre écosystème, mais aussi ce désir croissant des individus et des groupes humains, un peu partout sur la planète, de se séparer les uns des autres voir d'en découdre. Les aristocrates qui marivaudent au premier plan symbolisent l'attitude de déni du réél qui caractérise trop souvent les élites.
Cette tapisserie est la première d'une série ininterrompue qui intègre depuis 2022 des impressions sur toile d'images produites à l'aide de logiciels d'intelligence artificielle qui sont rebrodées sur la tapisserie ancienne. L'assemblage est là à la fois pour rendre palpable les révolutions technologiques traversées mais aussi pour souligner le contraste entre d'un côté la réalisation souvent manuelle d'une tapisserie «chaude» ou la matière est très présente, et de l'autre les impressions glacées et lisses produites par le monde mécanique et digital.
L'exemple de Circe – WoE 7, 2024 : techniquement cette œuvre est un assemblage qui associe une tapisserie belge du 18e siècle et des images imprimées générées par IA.
Le contraste matériel et technologique souligne le propos de l'œuvre : le thème de la tapisserie fait référence à un épisode de l'Odyssée d'Ulysse. Alors qu'ils sont dans un voyage périlleux pour rejoindre ceux qu'ils aiment, Ulysse et son équipage rencontrent la magicienne Circé. Celle-ci, par sa magie et sa pratique des drogues, les transforme en cochons qui loin de se souvenir de leurs familles qui les attendent, ne pensent qu'à consommer ce que la magicienne leur fournit. Aux yeux de Cohen, cette histoire résume bien la situation périlleuse que nous traversons actuellement : les réseaux sociaux, les fake news, la réalité virtuelle, tout concourt à nous faire perdre le contact avec la réalité, les gens et les choses qui nous entourent, au profit d'un individualisme forcené. L'alterrealité digitale agit sur nous comme une drogue dure qui nous rend dépendant et nous isole en nous éloignant du monde réel qui nous est pourtant si proche avec lequel il est vital que nous interagissions.

bottom of page